Pôle Emploi publie sur son site un guide à destination des intermittent·e·s du spectacle qui présente point par point les règles d’accès à l’allocation chômage pour les intermittent·e·s du spectacle.

Thierry Teboul, directeur général de l’Afdas, témoigne des nouveaux comportements des RH dans le spectacle vivant :

"Un changement du paysage s’opère en matière de ressources humaines. Tout le monde se demande où sont passés les intermittent·e·s.

C’est vrai : certain·e·s ont déserté. Nous estimons à l’Afdas que sur les 100 000 intermittent·e·s ayant deux ans d’ancienneté pour ouvrir des droits à la formation, 7 000 ont quitté le secteur, d’après nos chiffres. Il semblerait que la pandémie ait généré des prises de conscience en matière de qualité des conditions de travail et d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les intermittent·e·s ont donc de nouvelles exigences et les employeurs doivent apprendre à y répondre, surtout dans une période où il existe une tension inédite entre offre et demande, qui ne joue pas en la faveur des employeurs."

Le FONPEPS a mis en ligne son nouveau dossier pour demander l'APAJ (dispositif de soutien à l'emploi du plateau artistique de spectacles vivants diffusés dans des salles de petites jauges), à utiliser à compter du 1^er août 2022.

Les montants minimum pour les rémunérations des intermittent·e·s ont été revalorisés :

• En cas de rémunération au cachet : 118.20 euros brut (montant valable à compter du 1^er août 2022), 

• En cas de rémunération mensualisée : 2482.20 euros brut (montant valable à compter du 1^er août 2022).

L’ensemble des formations certifiantes sont éligibles au Compte personnel de formation des salarié·e·s intermittent·e·s du spectacle.

L'Afdas et la Caisse des dépôts annonce une enveloppe de 1,675 million d’euros consacrée à l'abondement du CPF des salarié·e·s intermittent·e·s du spectacle.

Ils pourront en bénéficier pour financer le reste à charge éventuel lorsque le crédit disponible sur leur CPF est insuffisant, dans la limite de 1 350€.