Contrat de sécurisation professionnelle - CSP

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  • Pour qui ?
    Demandeur d'Emploi Contrat à Durée Indéterminée
  • Le contrat de sécurisation professionnelle a pour objet l’organisation et le déroulement d’un parcours de retour à l’emploi, le cas échéant au moyen d’une reconversion ou d’une création ou reprise d’entreprise. Il remplace les dispositifs de la convention de reclassement personnalisé (CRP) et du contrat de transition professionnelle (CTP).

    Il s’adresse aux salariés dont le licenciement économique est envisagé dans une entreprise non soumise à l’obligation de proposer un congé de reclassement (entreprises dont l’effectif tous établissements confondus est inférieur à 1000 salariés et entreprises en redressement ou liquidation judiciaire sans condition d’effectif). 

     
  • Pour quels projets ?
    Pour le salarié ou demandeur d'emploi- Faire le point, construire mon parcours professionnel- Accéder à l'emploi
  • Pour l'employeur- Sécuriser le parcours des salariés
Ce qu'il faut savoir

Le contrat de sécurisation professionnelle concerne les salariés que l’employeur envisage de licencier pour motif économique, à titre individuel ou collectif. Pour les salariés qui justifient d’un an d’ancienneté ou plus dans l’entreprise, le CSP leur permet de bénéficier d’une allocation de sécurisation professionnelle (ASP) dont le montant est égal à 80% du salaire brut antérieur pendant 12 mois dont le versement est immédiat, sans délai d’attente, ni différé d’indemnisation. Il permet également aux bénéficiaires d’avoir un accompagnement renforcé dès la fin du contrat de travail.

L'employeur est tenu de le proposer au salarié, qui peut refuser d'en bénéficier. Si le salarié accepte de bénéficier d'un CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord, à la date d'expiration du délai de réflexion de 21 jours.En cas de refus du CSP par le salarié, celui-ci ne pourra ni bénéficier des actions destinées à favoriser son reclassement, ni prétendre à l’allocation spécifique de sécurisation, ni à l’indemnité différentielle de reclassement : il aura droit, s’il en remplit les conditions, à l’indemnisation par l’assurance chômage dans les conditions prévues par la réglementation.

Le CSP peut durer jusqu’à douze mois afin de permettre un retour durable à l' Glossary Link emploi, si nécessaire à travers une formation qualifiante ou une reconversion professionnelle. Les bénéficiaires du CSP ont le statut de stagiaire de la Glossary Link formation professionnelle

Conditions d'accès :
Le salarié doit totaliser au moins 4 mois d’affiliation à l’assurance chômage sur les 28 derniers mois pour les personnes de moins de 50 ans, ou 36 derniers mois pour les personnes de plus de 50 ans. Pour les salariés qui justifient d’un an d’ancienneté ou plus dans l’entreprise, le CSP leur permet de bénéficier d’une allocation de sécurisation professionnelle (ASP) dont le montant est égal à 80% du salaire brut antérieur pendant 12 mois. Si le salarié a moins d’un an d’ancienneté, l'allocation est égale au montant de l’ARE.

Déroulement : 

Le parcours débute par une phase de pré-bilan, d’évaluation des compétences et d’orientation professionnelle en vue de l’élaboration d’un projet professionnel tenant compte, au plan territorial, de l’évolution des métiers et de la situation du marché du travail. Il comprend des mesures d’accompagnement, notamment d’appui au projet professionnel, ainsi que des périodes de formation et de travail.

Le bénéficiaire d'un CSP peut réaliser des périodes d'activités professionnelles en entreprise, sous forme de contrat de travail à durée déterminée ( Glossary Link CDD) ou de contrat de travail temporaire. La durée du contrat est d'au moins 14 jours mais ne peut excéder 6 mois. Ces périodes suspendent le versement de l'ASP.

En savoir plus :

A qui s'adresser : 
  • à Pôle emploi (pendant le délai de réflexion, le salarié bénéficie d’un entretien d’information réalisé par Pôle Emploi, destiné à l’éclairer dans son choix).
Le contrat de sécurisation professionnelle permet un meilleur accompagnement du salarié licencié économique.
Pour contribuer au financement du CSP l’employeur verse à Pôle Glossary Link Emploi une somme correspondant à l’indemnité de préavis qu’aurait perçu le salarié sans cette convention, dans la limite de 3 mois de salaire, majorée de l’ensembles des cotisations et contributions obligatoires afférentes. 

Chaque salarié susceptible de bénéficier du CSP doit être informé par son employeur, individuellement et par écrit, du contenu du contrat de sécurisation professionnelle et de la possibilité qu’il a d’en bénéficier.

Pour cela, l’employeur doit remettre au salarié, contre récépissé, un document écrit d’information sur le CSP. Cette remise doit avoir lieu :
  • au cours de l’entretien préalable au licenciement, lorsque le licenciement pour motif économique envisagé doit être précédé d’un tel entretien
  • ou à l’issue de la dernière réunion des représentants élus du personnel lorsque le licenciement pour motif économique envisagé doit être soumis à la procédure d’information et de consultation des représentants du personnel en application de l’article L. 1233-28 du code du travail.

Le salarié dispose d’un délai de réponse de 21 jours pour accepter ou refuser de souscrire au contrat de sécurisation professionnelle. L’acceptation d’un CSP n’interdit pas au salarié de contester son licenciement.

En savoir plus : A qui s'adresser : 
  • aux représentants du personnel ou au salarié,
  • à Pôle emploi.
  • Réferences réglementaires :
    • Code du travail, articles L. 1233-65 à L. 1233-70
    • Loi n° 2011-893 du 28 juillet 2011
    • Accord national interprofessionnel du 31 mai 2011 relatif au contrat de sécurisation professionnelle
    • Convention du 19 juillet 2011 relative au Contrat de sécurisation professionnelle
    • Arrêté du 1er septembre 2011 relatif à la mise en œuvre du contrat de sécurisation professionnelle.
    • Circulaire Unedic n° 2011-36 du 9 décembre 2011
    • Circulaire commune Agirc-Arrco 2012-3-DRE du 12 janvier 2012
    • Arrêté du 24 avril 2012 (JO du 8 mai 2012)
    • Circulaire Unedic n° 2012-11 du 14 mai 2012
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