Le bilan d’étape professionnel s’adresse autant à l'employeur qu’au salarié. Il a pour objet, à partir d’un diagnostic réalisé avec l'employeur, de permettre au salarié d’évaluer ses capacités professionnelles et ses compétences et de déterminer les objectifs de formation du salarié.
Pour quels projets ?
Pour le salarié ou demandeur d'emploi- Faire reconnaître mes compétences- Faire le point, construire mon parcours professionnel
Pour l'employeur- Bâtir et asseoir ma politique RH- Développer le dialogue social
Lors d’une embauche, le salarié doit être informé de son droit à demander un bilan d’étape professionnel dès 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise.
Ce bilan est à l'initiative du salarié, il peut être renouvelé tous les 5 ans. Un accord national interprofessionnel étendu détermine les conditions d'application du bilan d'étape professionnel.
À partir d’un diagnostic réalisé en commun par le salarié et son employeur, le bilan d’étape professionnel doit permettre au salarié d’évaluer ses capacités professionnelles et ses compétences, d’anticiper les évolutions de sa carrière et de s’informer sur ses droits en matière d’accès à un bilan de compétences ou à une action de professionnalisation. Cet entretien doit être l’occasion pour l’employeur de déterminer les objectifs de formation du salarié. Le salarié peut s'appuyer sur son passeport orientation-formation pour ce bilan d'étape.
Par ailleurs, dans les entreprises ou les groupes employant au moins 50 salariés, l’employeur doit obligatoirement procéder à cet entretien professionnel pour les salariés âgés de plus de 45 ans, dans l’année qui suit le 45e anniversaire du salarié, c'est l'entretien de seconde partie de carrière.