Pluriactivité dans le spectacle vivant, quels effets sur la précarité salariale ?
Source : CPNEF SV ; Céreq (centre d'étude et de recherche sur les qualifications) - février 2016
Parmi l'ensemble des salariés du spectacle vivant, plus de la moitié travaillent dans un autre secteur professionnel et y exercent parfois un tout autre
métier. En effet, rares sont ceux qui peuvent vivre exclusivement de leur activité. Ainsi, les situations professionnelles sont très hétérogènes et inégales : les salariés réguliers côtoient les occasionnels, dans un agencement singulier des formes d'emploi.
Dans le cadre de l'Observatoire prospectif des métiers, des qualifications et compétences que la
CPNEF SV pilote en lien avec l'AFDAS, le Céreq a réalisé en 2015 cette étude visant à actualiser les diagnostics et les recommandations établis lors du contrat d'études prospectives de 1994.
Pour cela, des travaux spécifiques ont été effectués par le service statistique du ministère de la Culture et de la Communication pour approfondir la question de la pluriactivité à partir d'une exploitation ad-hoc des déclarations annuelles de données sociales 2011 (DADS) de l'INSEE.
Les revenus considérés ici sont uniquement salariés. Ils ne prennent donc pas en compte ceux issus d'une activité non salariée (travailleurs indépendants, autoentrepreneurs, droits d'auteur...), ainsi que les revenus issus des transferts sociaux, ce qui constitue probablement une minoration du revenu de certains professionnels.
À ces salaires s'ajoutent les indemnités chômage issues des chiffres de l'Unedic. Les données ne permettent cependant pas de distinguer les indemnités issues des annexes 8 et 10 des autres types d'indemnités versées.