Le Coreps Occitanie est l'instance de dialogue social régionale du secteur du spectacle vivant, du cinéma et de l'audiovisuel. Il a pour objet d'instaurer un lien permanent de dialogue social, de consultation, de concertation, de réflexion et de proposition pour l'Etat, les Collectivités Territoriales, les partenaires sociaux et les organismes sociaux et professionnels. S'inscri...
40 % de directrices au 1er janvier 2025 dans les organismes soutenus par le ministère (hors établissements publics), contre 39 % en 2024 et 31 % en 2018, signe d’une progression très modeste malgré l’augmentation du nombre de structures concernées.
Les Centres nationaux de la marionnette affichent 71 % de femmes à leur tête, suivis par les Centres de développement chorégraphique nationaux à 60 % (en léger repli), tandis que les Pôles nationaux cirque reculent à 29 % de directrices, perdant 7 points en un an.
Aides à la production
Aucun progrès notable sur les montants d’aides : dans la danse, les équipes dirigées par des femmes représentent 43 % des bénéficiaires mais ne touchent que 38 % des dotations, et pour le théâtre, 40 % des compagnies aidées perçoivent 32 % des financements.
Dans l’édition 2025 du Centre national du Livre, 57 % des demandes d’aide à la création sont portées par des femmes, qui obtiennent 59 % des aides, mais le montant moyen par dossier reste inférieur de 30 % à celui attribué aux hommes.
Programmation et visibilité
Les femmes signent 40 % des représentations programmées en 2024-2025 (stable), et 37 % des mises en scène – un pourcentage qui atteint 42 % dans le jeune public.
Seuls les Centres dramatiques nationaux parviennent à la parité, avec respectivement 54 % et 52 % de représentations et de spectacles portés par des femmes.
Si la danse maintient une parité satisfaisante (54 % à 61 %), l’écriture théâtrale et chorégraphique reste sous-représentée (32 % à 41 %), tout comme la composition de livrets d’opéra (8 %) et musicale (7 %).
Emploi et rémunération
Les femmes constituent 49 % des effectifs du spectacle vivant, avec un taux d’insertion de 90 % comparable à celui des hommes (91 %), mais leur part descend à 43 % dans l’ensemble des salarié·e·s de la culture et de l’audiovisuel.
L’écart salarial en équivalent temps plein atteint 16 % pour l’ensemble du secteur, 21 % dans le privé et 16 % dans le public.
Parmi les auteur·rice·s, la rémunération moyenne par droit d’auteur reste inférieure de 46 % pour les femmes, creusant un écart de 5 points par rapport à 2023.
Malgré quelques signes encourageants, l’Observatoire 2025 rappelle la persistance de nombreuses inégalités : il souligne l’urgence de renforcer les dispositifs de soutien, de formation et de représentation pour atteindre une véritable parité dans tous les secteurs de la culture.